Éric Ciotti, député Les Républicains des Alpes-Maritimes, demande jeudi 31 décembre sur franceinfo “l’audition le plus vite possible, dans les heures qui viennent, du ministre de la Santé”. Il doit “s’expliquer” sur les “retards” de la vaccination des Français.
“Notre pays, une nouvelle fois, est en situation d’échec et de retard dans la stratégie de vaccination”, a-t-il affirmé. Les autres pays européens ont pris un temps d’avance dans la vaccination contre le Covid-19 : 800 000 vaccinations en Grande-Bretagne, près de 80 000 en Allemagne, seulement 138 en France qui semble plus prudente dans sa stratégie.
Selon le député, c’est “un nouveau signe du poids d’une bureaucratie qui fait que notre pays est trop lent, qu’il n’anticipe pas. Il y a des problèmes logistiques que n’ont pas d’autres pays”, a-t-il expliqué.
“On ne va pas confiner notre pays à vie”
Eric Ciotti rend responsable le gouvernement de ce retard à l’allumage, une stratégie assumée par le ministre de la Santé, Olivier Véran. “La réalité aujourd’hui, c’est qu’il nous manque des vaccins et que donc on est dans une forme d’entre-deux, d’en même temps sanitaire. J’ai l’impression qu’il y a une forme d’hésitation de la part du pouvoir”, accuse-t-il alors qu’il y a une résistance à la vaccination plus forte en France que dans les autres pays européens. Pour Éric Ciotti, “il faut lever cette défiance. Il faut installer de la confiance, justement. J’ai demandé à titre symbolique qu’au plus haut niveau de l’exécutif, on se fasse vacciner”, souligne-t-il. Deux cents maires de tous bords se sont engagés à se faire vacciner.
Le député des Alpes-Maritimes ne comprend pas cette défiance des Français vis-à-vis des vaccins : “Moi, je suis très favorable. Je pense que la seule solution, c’est le vaccin pour en sortir. Il faut aller plus vite, il faut aller fort. Les autorités sanitaires des plus grands pays au monde, les plus grands scientifiques ont validé ce vaccin”, rappelle-t-il.
“On ne va pas confiner notre pays à vie. Il y a une solution. Elle est scientifique, elle est médicale. Elle est aujourd’hui avérée. Il faut y aller. Il faut y aller avec beaucoup de détermination”, assure-t-il. / france info