Sondage popularité: Macron sur son «51» – Le président-candidat Emmanuel Macron bat tous les records de popularité

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Le président-candidat Emmanuel Macron bat tous les records de popularité. Il se hisse à la troisième place des personnalités préférées des Français dans le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud-Radio tandis qu’aucun de ses adversaires n’apparaît dans les dix premiers du classement.

Les planètes s’alignent au bon moment pour le président-candidat. Avec un bond de 11 points, Emmanuel Macron redevient majoritairement populaire dans le cœur des Français : 51% d’entre eux ont une « bonne opinion » de lui. Il grimpe à la 3ème place de ce palmarès derrière Edouard Philippe (-1) et Roselyne Bachelot (=), juste devant son Premier ministre Jean Castex (+5) et le patron du Quai d’Orsay Jean-Yves Le Drian (+4). Pas étonnant de voir figurer en haut du classement les trois personnalités clés de l’exécutif en cette période de crise.

C’est la deuxième fois depuis le début de son mandat que le chef de l’Etat bondit de 11 points. En avril 2020, il avait profité du même réflexe légitimiste au moment du confinement. « L’effet Ukraine » joue donc à plein en faveur du président. Les Français se serrent les coudes. On retrouve d’ailleurs cet effet union nationale dans le sondage quotidien réalisé par l’Ifop-Fiducial pour parismatch.com. Le candidat Macron a gagné quatre points en une semaine!

Tous ses adversaires en difficulté sauf Mélenchon
Pendant que la popularité du chef de l’Etat s’envole, celle des autres candidats à l’élection présidentielle chute. La candidate LR Valérie Pécresse plonge de 7 points (34%) et passe de la 9ème à la 25ème place. En plus du contexte de la guerre en Ukraine, elle continue de payer son meeting raté au Zénith et ses prestations en demi-teinte dans les médias. Même sanction pour l’écologiste Yannick Jadot qui recule de 7 points. Anne Hidalgo poursuit sa descente aux enfers. La candidate du PS perd 3 points et tombe à 27% de « bonnes opinions ». En septembre dernier, elle était à …43%.

A gauche, seul Jean-Luc Mélenchon tire son épingle du jeu. L’insoumis gagne 4 points et monte à 40% et dispose de dix points d’avance sur l’écologiste. Il est surtout le premier véritable opposant – si l’on met de côté les ex-présidents François Hollande (6ème) et Nicolas Sarkozy (7ème) plus la maire PS de Lille Martine Aubry (11ème). Le communiste Fabien Roussel résiste un peu (+1). Les ferments d’un vote utile à gauche se mettent petit à petit en place et pourrait profiter à Jean-Luc Mélenchon.

Le Pen épargné, Zemmour « poutinisé »
A l’extrême droite, ça ne va pas fort non plus. Les candidats pro-russes trinquent. Marine Le Pen limite les dégâts. La candidate du RN perd un petit point (35%). Elle lâche son rival Eric Zemmour, plus jamais impopulaire. Le fondateur de « Reconquête ! » prend la foudre. Il recueille seulement 27% de « bonnes opinions » en baisse de 6 points ! La chute est sévère notamment chez les sympathisants LR (-12) qui n’approuvent pas ses prises de positions sur l’accueil des réfugiés ukrainiens. Dans le match des réprouvés, il prend la tête avec 67% de « mauvaises opinions » devant Marine Le Pen (62%) et Anne Hidalgo (61%). Vingt ans après Jean-Marie Le Pen, Eric Zemmour a pris la place de l’homme politique le plus détesté.

Dernier élément de ce tableau de bord, les entrées du député du Nord Adrien Quatenens et du ministre de l’Agriculture Julien Denormandie. Le lieutenant de Jean-Luc Mélenchon réunit 19% de « bonnes opinions » et pointe, faute de notoriété (63% des Français ne le connaissent pas), à la 48ème place. Le ministre de l’Agriculture, « pivot » de la campagne d’Emmanuel Macron, entre directement à une honorable 41ème place et 23% de « bonnes opinions ». Plutôt correct pour un ministre très discret mais très apprécié par les agriculteurs. / parismatch